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 La réalité de la médecine au Québec

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Denis
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MessageSujet: Re: La réalité de la médecine au Québec   La réalité de la médecine au Québec - Page 2 Icon_minitimeLun 10 Déc 2012 - 19:53

À compter du printemps prochain, les pharmaciens pourront prescrire une dizaine de médicaments et renouveler la plupart des ordonnances d'un médecin, a annoncé lundi après-midi le ministre de la Santé, Réjean Hébert. Il reste toutefois encore à déterminer comment seront rémunérés les pharmaciens pour la réalisation de ces nouveaux actes médicaux.

L'entente dans le but d'élargir les pouvoirs de prescription des pharmaciens avait déjà été conclue plus tôt cette année entre le ministère de la Santé et des Services sociaux et le Collège des médecins du Québec et l'Ordre des pharmaciens. Aujourd'hui, les deux ordres professionnels ont annoncé qu'ils s'étaient entendus sur les activités qu'ils pourront désormais partager.

Ils ont aussi convenu de 11 conditions de santé pour lesquelles les pharmaciens pourront bientôt prescrire des médicaments. Il s'agit notamment de l'herpès labial, des vaginites, de l'acné mineure, de la prévention du paludisme, du traitement de la diarrhée du voyageur, des nausées chez les femmes enceintes et de la contraception hormonale pour les femmes qui ont pris la pilule du lendemain en attendant leur rendez-vous avec le médecin.

Les pharmaciens pourront aussi prolonger ou ajuster une ordonnance d'un médecin pour les patients qui souffrent d'une maladie chronique dont l'état est stable. Ils pourront aussi la substituer en cas de rupture d'approvisionnement complète au Québec. Ils pourront également administrer un médicament afin d'en démontrer l'usage approprié. Les pharmaciens qui travaillent dans les hôpitaux auront enfin le droit de prescrire et analyser des tests de laboratoires aux fins de la thérapie médicamenteuse.

«Les patients sont les grands gagnants de cette entente. Ils pourront profiter davatange de l'expertise des pharmaciens», s'est réjoui le Dr Hébert lors d'un point de presse à Montréal. «Le Québec était la province canadienne qui utilisait le moins les pharmaciens pour l'accès à la première ligne et avec l'adoption de ce règlement-là on devient la première.»

«Ça va aussi permettre de mieux suivre et contrôler les conditions chroniques qui deviennent plus en plus importantes et qui expliquent une grande partie de l'engorgement des urgences de nos hôpitaux», a-t-il ajouté.

Avant d'obtenir ces nouvelles responsabilités, environ 6000 pharmaciens devront être formés au cours des prochains mois. Le gouvernement devra aussi négocier la rémunération de chaque acte avec le syndicat qui représente les pharmaciens, l'Association québécoise des pharmaciens propriétaires. Le ministre Hébert est toutefois resté flou sur cette question. Il reste aussi quelques étapes légales à franchir.

L'ancien ministre de Santé, Yves Bolduc, qui avait déposé le projet de loi modifiant la Loi sur la pharmacie en novembre dernier, s'est réjoui de la progression du dossier. «C'est une excellente nouvelle pour l'accessibilité des soins. Il s'agit d'une avancée tant pour les pharmaciens que les médecins», a-t-il affirmé en entrevue téléphonique.
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MessageSujet: Re: La réalité de la médecine au Québec   La réalité de la médecine au Québec - Page 2 Icon_minitimeMar 27 Nov 2012 - 10:49

Le gouvernement du Québec emboîte le pas à l'Ontario et à l'Alberta, et s'apprête à dévoiler les temps d'attente aux urgences pour la clientèle ambulatoire, c'est-à-dire les patients qui ne sont pas sur des civières.

Ce précédent, qui n'a jamais pu être réalisé par la province jusqu'à maintenant, permettra d'avoir un portrait plus juste des délais d'attente dans les hôpitaux. Il sera ainsi possible de viser de nouvelles cibles d'attente, a appris La Presse. Actuellement, seuls les temps d'attente pour les patients sur civière sont calculés. Au ministère de la Santé, la direction a confirmé l'information, tout en précisant qu'il faudra attendre au moins jusqu'à l'été prochain avant que les données soient dévoilées publiquement.

En tournée en Estrie vendredi, puis occupé par d'autres obligations hier, le ministre de la Santé, le Dr Réjean Hébert, n'a pas été en mesure de préciser ses intentions à ce sujet. Mais selon nos informations, le gouvernement veut s'inspirer de l'Ontario en distinguant les délais ambulatoires des délais sur civière -des cas qui nécessitent souvent une hospitalisation. Comme l'a expliqué La Presse dans un dossier publié récemment, l'Ontario a une cible de huit heures d'attente pour les cas complexes et de quatre heures pour les affections mineures.

Dans les urgences du Québec, il y a déjà belle lurette que les temps d'attente sont calculés à partir du triage pour tous les patients. Toutefois, l'absence d'un réseau informatique centralisé n'a jamais permis de compiler les données.

Le Dr Yves Bolduc, ancien ministre de la Santé, voit d'un bon oeil l'initiative du gouvernement. Il estime qu'environ 60% des visites aux urgences sont ambulatoires. Selon lui, au moins 30% de ces patients pourraient être soignés dans des cliniques, par exemple dans des groupes de médecine familiale (GMF).

«Il faut cependant mesurer l'attente en fonction des codes de priorité établis au triage, estime-t-il. Les codes 3 sont généralement vus en trois heures, et les codes 4 et 5 en deux heures. Il faut aussi comparer les urgences avec des établissements similaires. On remarque entre autres que dans certaines urgences, comme à l'hôpital de La Baie, il n'y a presque pas de patients sur civière. Dans d'autres, comme à l'Hôpital général juif de Montréal, il y a de gros cas, qui nécessitent souvent des hospitalisations.»

Me Paul Brunet, président du Conseil pour la protection des malades, croit qu'il est grand temps que le gouvernement calcule les délais d'attente ambulatoires. «Nous sommes en train d'implanter les groupes de médecine familiale au Québec. Avoir ces données permettrait d'obtenir un portrait plus clair et de pouvoir diriger des patients ailleurs.»
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MessageSujet: Re: La réalité de la médecine au Québec   La réalité de la médecine au Québec - Page 2 Icon_minitimeSam 24 Nov 2012 - 10:27

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Nathalie Côté, collaboration spéciale
La Presse

La réalité de la médecine au Québec - Page 2 307141

À peine un peu de sang dans les selles. À 39 ans, Barry Stein n'imaginait pas qu'il souffrait d'un cancer. Son médecin non plus, d'ailleurs. Ce dernier lui a néanmoins prescrit un test... qu'il a négligé de faire. Recueillir ses selles lui semblait trop repoussant.

«Mais un an plus tard, un de mes confrères est tombé malade. Il est mort du cancer colorectal après trois mois. Je me suis dit que c'était peut-être une bonne idée de passer le test finalement», se souvient M. Stein.

Après deux coloscopies, en 1995, le verdict est tombé: cancer colorectal. «Noël approchait, alors j'ai pris des vacances en Floride avec ma famille. Je me suis dit que je réglerais ça au retour, raconte-t-il. J'ai pensé que s'il y avait un peu de cancer, on allait l'enlever et c'est tout. J'ai été très naïf, je n'avais aucune connaissance à ce sujet.»

Lors de l'opération, le médecin a découvert des métastases au foie. M. Stein devait être réopéré par un autre spécialiste. Mais l'intervention a été reportée trois fois. L'avocat a donc décidé de se rendre à New York pour être soigné. Quatre opérations et quelques traitements de chimiothérapie plus tard, il n'y avait plus de traces de cancer. M. Stein a toutefois dû faire appel aux tribunaux pour forcer la Régie de l'assurance maladie du Québec à rembourser ses traitements. Il a obtenu gain de cause en 1999.

À la même période, il a appris que le cancer était revenu, aux poumons cette fois. Il a fallu trois nouvelles interventions et de la chimiothérapie pour en venir à bout. Malgré tout, il s'estime chanceux. «Le cancer a progressé selon une certaine séquence. Nous pouvions donc soigner un organe à la fois, explique-t-il. Chez certaines personnes, il se propage dans tout le corps en même temps.»

Des moments difficiles

L'inquiétude et la douleur ont souvent privé de sommeil le père de trois enfants tout jeunes à l'époque. Il assure toutefois qu'il n'a jamais été découragé. Malgré tout, il avait l'impression d'avoir un certain pouvoir sur la situation. Il n'a pas réalisé tout de suite l'impact de la maladie sur ses proches. «À New York, j'ai rencontré une psychothérapeute. La première chose qu'elle a faite a été de demander à ma femme comment elle allait. C'est la première fois que j'ai réalisé que mon cancer n'était pas que le mien. C'était aussi celui de ma famille», se souvient-il.

D'ailleurs, sa femme et lui ont lancé Anzie, boutique de bijoux et d'accessoires, afin d'amasser des fonds pour la recherche sur le cancer colorectal. Encore aujourd'hui, les bracelets «Lifesaver» permettent de récolter de l'argent pour différentes organisations caritatives. Pendant sa maladie, M. Stein a aussi travaillé à la mise en place à Montréal du Gilda's Club, un centre de bien-être pour les personnes cancéreuses et leur famille qui existe aussi ailleurs et qui est nommé ainsi en mémoire de la comédienne américaine Gilda Radner, morte du cancer des ovaires en 1989. «Depuis, nous avons vendu la maison et avons créé un nouveau centre avec l'Hôpital général juif», note M. Stein.

Aujourd'hui, Barry Stein se porte bien et est un grand-père heureux. Le président et fondateur de l'Association canadienne du cancer colorectal continue toutefois de se battre pour assurer un meilleur accès aux soins et sensibiliser la population à cette maladie.
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Denis
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MessageSujet: Re: La réalité de la médecine au Québec   La réalité de la médecine au Québec - Page 2 Icon_minitimeMer 14 Nov 2012 - 13:54


Jacques Corcos
L'auteur est urologue et professeur d'urologie à l'Université McGill.
La Presse

Faire des compressions de 50 millions dans les chirurgies sans réduire les services tient de la pensée magique.

Encore une fois, les hôpitaux performants seront pénalisés. Bienvenue dans notre Québec frileux et antiélitiste où il n'est pas bon d'être trop entreprenant, trop performant, trop visible.

L'hôpital où je travaille a développé au fil des ans de nombreuses expertises qui ont contribué à bâtir sa réputation et en ont fait un centre tertiaire reconnu qui reçoit constamment des patients de tout le Québec.

Dans cet hôpital, je dirige l'équipe experte en dysfonction vésicale et incontinence urinaire. Depuis 20 ans, nous travaillons fort pour offrir un niveau d'évaluation et de traitement tout à fait exceptionnel dans notre système de santé. À la suite des directives de restrictions financières du gouvernement Marois, nous ne pouvons plus offrir de neuromodulateurs (pace maker) vésicaux, qui coûtent cher, j'en conviens (12 000$/patient), mais que nous sommes les seuls à offrir à Montréal (il n'y a que deux centres au Québec).

Depuis quelques semaines, nous ne pouvons plus implanter de sphincters artificiels (10 500$/patient) chez les hommes qui, après une chirurgie pour cancer de la prostate, perdent leurs urines. Là encore, nous sommes l'un des deux centres d'implantation à Montréal.

Finalement, la plus récente compression touche les électrodes de chirurgie au laser pour la prostate, même si elles ne coûtent que 850$/patient.

Tous ces programmes d'excellence qui ne sont pratiquement pas disponibles ailleurs au Québec sont gelés jusqu'à la prochaine année financière débutant le 1er avril 2013. Il faut savoir que les patients dont la chirurgie est repoussée jusqu'à cette date attendent déjà depuis plusieurs mois. À compter d'avril, ces programmes seront limités à un nombre précis de cas par an.

Je sais que plusieurs de mes confrères pourraient rédiger la même lettre et dénoncer des coupes tout aussi indécentes dans leurs programmes spécialisés; s'ils ne le font pas, c'est que devant tant de changements dans notre système de santé déjà déficient, ils préfèrent passer leur temps à chercher ailleurs ou à s'en aller.

Alors, M. le ministre Réjean Hébert, enlevez vos lunettes roses et regardez la triste réalité dans laquelle vous plongez notre système de santé au Québec. Vous ne pourrez plus dire que vous ne coupez que des postes administratifs.
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MessageSujet: Re: La réalité de la médecine au Québec   La réalité de la médecine au Québec - Page 2 Icon_minitimeMar 13 Nov 2012 - 11:35

Cancers féminins: des délais invivables pour les patientes
Publié par Charles Payette pour CogecoNouvelles le mardi 13 novembre 2012 à 06h44. Modifié à 09h07.

(Cogeco Nouvelles) - Les délais de chirurgie pour les cancers féminins sont si longs que les médecins ne savent plus quoi dire à leurs patientes.

Le problème est étendu à tous les hôpitaux du Québec et cette problématique va aller en s'empirant selon une médecin interrogée.

«J'aurai 56 patientes au cancer du sein aujourd'hui et on m'informe qu'on va couper des salles d'opération. Qu'est-ce que je dis à ces femmes-là?», a lancé sur les ondes du98,5 FM, mardi matin, la chirurgienne-oncologue Dominique Synott, de l'Hôpital Sacré-Coeur.

Cette professionnelle de la santé propose, entre autres, l'utilisation d'une salle d'opération du Centre Rockland MD.

Jusqu'à trois mois d'attente

Selon le quotidien The Gazette, l'attente pour opérer un cancer des ovaires, du col de l'utérus ou du sein est trop fois plus longue que la norme gouvernementale.

Au lieu de quatre semaines, c'est jusqu'à trois mois que les femmes patientent avant de se faire retirer leurs tumeurs.
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MessageSujet: Re: La réalité de la médecine au Québec   La réalité de la médecine au Québec - Page 2 Icon_minitimeMar 6 Nov 2012 - 17:46

Il y a un problème « inacceptable » de médecine à deux vitesses au Québec et il faut le régler, a déclaré mardi le ministre de la Santé, Réjean Hébert, mardi.

Le ministre Hébert réagissait ainsi au rapport de la protectrice du citoyen, Raymonde Saint-Germain, qui relève des délais d'attente dans le système public, notamment en physiothérapie, en audiologie, en orthophonie et en coloscopie.

Mme Saint-Germain fait remarquer que ces services sont plus accessibles en clinique privée pour ceux qui ont des assurances ou des revenus suffisants.

Le ministre Hébert a admis clairement l'existence d'une médecine à deux vitesses qu'il faut réfréner. « Il y a un problème de médecine à deux vitesses au Québec », a-t-il déclaré en point de presse mardi matin avant d'entrer au caucus du Parti québécois, au parlement. « Je pense que c'est inacceptable », a-t-il dit. Selon lui, l'accès au système de santé doit être déterminé par la carte d'assurance-maladie et la priorité clinique, et non par ce qu'on a « dans ses poches ou dans son compte de banque ».

Prudence sur les causes

M. Hébert a été très prudent sur les causes de l'émergence de la médecine à deux vitesses, évitant une réplique partisane qui aurait fait porter le blâme au précédent gouvernement libéral, qui a balisé et limité le recours aux cliniques privées.

De l'avis de M. Hébert, ce sont les « déficiences du système public » qui expliquent les problèmes d'accès. Si on améliore l'accès en radiologie, en première ligne et à certains services comme la coloscopie, le système public sera plus performant, et le recours aux cliniques privées sera superflu, a-t-il dit.

Il a toutefois tourné les talons lorsqu'on l'a interrogé sur la responsabilité du gouvernement libéral précédent. Auparavant, il a fait ressortir que son plan, dévoilé dimanche, s'attaquait précisément aux problèmes d'accès aux soins de première ligne, soulevés dans le rapport de la protectrice du citoyen.

Les groupes de médecine de famille à la rescousse

En vertu du plan péquiste, 750 000 Québécois de plus auront accès à un médecin de famille d'ici à deux ans. De nouveaux groupes de médecine de famille (GMF) seront créés et accrédités. De plus, des fonds seront investis en travail multidisciplinaire dans les GMF, pour l'embauche de professionnels qui viendront alléger la charge de travail des médecins. Enfin, il y aura une hausse nette de 170 nouveaux médecins de famille à terme.

Lors du dépôt de son rapport la semaine dernière, la protectrice du citoyen avait affirmé que, « de plus en plus, on constate un écart entre ce qui est annoncé et ce qui est accessible, et qu'en conséquence, des gens qui le peuvent vont en clinique privée parce qu'ils ont soit des assurances privées, soit les moyens de le faire. [...] C'est là où est le problème. »

Elle ajoutait qu'il faut prendre les moyens pour rendre le régime accessible à tous, ce qui n'exclut pas le privé, dans la mesure où il « peut avoir un apport positif à l'accessibilité des services ».
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MessageSujet: Re: La réalité de la médecine au Québec   La réalité de la médecine au Québec - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Aoû 2012 - 16:38

Merci Denis pour toutes ces recherches. bec
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MessageSujet: Re: La réalité de la médecine au Québec   La réalité de la médecine au Québec - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Aoû 2012 - 12:17

Alors que Montréal accueillera sous peu des chefs de file internationaux de la lutte au cancer, un spécialiste de la première heure, le Dr Michel Gélinas, critique sévèrement la lenteur du dépistage du cancer au Québec.

«On a la technologie, on a les experts. Cela prend une grosse réorganisation pour que la porte du système de santé s’ouvre plus rapidement», a affirmé le Dr Gélinas, qui a donné ses lettres de noblesse à la radio-oncologie au Québec.

Président et cofondateur de la Fondation québécoise du cancer, le Dr Michel Gélinas, 73 ans, a consacré sa vie professionnelle et personnelle à l’amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes de cancer.

«Il serait temps d’avoir accès à un médecin de famille rapidement; même chose pour les examens et les spécialistes. La perte de temps est énorme», a-t-il déploré.

Lorsqu’un cancer du larynx est traité rapidement, le taux de guérison est 95 %. S’il est soigné à un stade avancé, le taux de récidive dépasse 40%.

Le Dr Gélinas trouve également inconcevable que le Québec n’ait pas encore un registre des tumeurs digne de ce nom. «C’est affreux! C’est une faille importante dans notre système de soins. Un registre du cancer, c’est la base. Comment peut-on savoir quel est le meilleur traitement pour le patient si on ne peut pas se comparer?»

«Le programme québécois de lutte contre le cancer est imparfait. Il a des obligations, mais pas de budget. Depuis 1978, la fondation a rencontré tous les ministres de la Santé à ce sujet. Les gouvernements ont une vision à courte vue, de quatre ans», a déploré le Dr Gélinas.

Montréal sera l’hôte en première canadienne, du 27 au 30 août, de l’un des congrès contre le cancer les plus importants du monde.

Sous l’égide de l’Union internationale contre le cancer, l’événement réunira près de 2500 spécialistes de 120 pays.

Ce fut un tour de force d’obtenir ce congrès prestigieux, puisque Montréal était en lice avec des villes comme Moscou et Sydney. Le crédit en revient en bonne partie au Dr Gélinas.

Celui-ci a travaillé de concert avec les universités McGill et de Montréal, afin que les rouages de ce congrès soient parfaitement huilés.

Après avoir cessé la pratique de la médecine en 2005, le Dr Gélinas prendra sous peu sa «deuxième» retraite, à titre de président de la Fondation québécoise du cancer.
Un médecin multitâche

Le multitâche ne date pas d’hier. Parlez-en au Dr Michel Gélinas, qui a cumulé les fonctions de médecin, dentiste, vétérinaire, juge de paix et plus encore, dans les années 60, à Schefferville.

On se reporte en 1965, cinq ans avant l’entrée en vigueur de l’assurance maladie du Québec. Alors fraîchement diplômé, ce jeune médecin montréalais accepte l’invitation d’un confrère et s’installe pour trois ans sur la Côte-Nord avec sa conjointe.

«Nous n’étions que deux médecins, dont un chirurgien qui est arrivé six mois après moi», a raconté le Dr Gélinas, qui a par la suite fait une brillante carrière en radio-oncologie à l’hôpital Notre-Dame, à Montréal.

«J’étais également coroner, juge de paix, responsable médical de la réserve indienne, pharmacien à l’hôpital et anesthésiste. La première fois, je regardais dans mon livre de médecine les différentes phases d’une anesthésie», s’est-il rappelé.

Il faut dire qu’avant son arrivée à Schefferville, il avait passé plusieurs nuits en salle d’opération, à scruter le travail des anesthésistes, à l’hôpital Notre-Dame.

«Un dentiste venait aux deux, trois mois à Schefferville. Je devais donc procéder à des réparations et des extractions. Comme il n’y avait pas de vétérinaire, lorsqu’un animal faisait une infection, on s’en occupait.»




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MessageSujet: Re: La réalité de la médecine au Québec   La réalité de la médecine au Québec - Page 2 Icon_minitimeMer 25 Juil 2012 - 9:56

TORONTO, ONTARIO--(Marketwire - 25 juillet 2012) - Le processus d'évaluation et d'approbation de nouveaux médicaments contre le cancer est près de deux fois plus long au Canada qu'aux États-Unis et est aussi plus long qu'en Europe, conclut une nouvelle étude de l'Institut Fraser, l'organisme de recherche en politiques publiques le plus réputé au pays.

En conséquence, la population canadienne doit attendre substantiellement plus longtemps afin de bénéficier de nouveaux médicaments contre le cancer qui pourraient sauver des vies.
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MessageSujet: Re: La réalité de la médecine au Québec   La réalité de la médecine au Québec - Page 2 Icon_minitimeLun 23 Juil 2012 - 21:00

Voici un article (plutôt un éditorial...) de Gil Courtemanche qui date de 2002. Ça dit que les médecins coûtent 2 ou 3 fois plus cher au Québec qu'en France. On peut ben pas avoir d'argent pour se payer les médicaments contre le cancer les plus modernes...


9 novembre 2002 À l’instar de presque tous les Québécois et d’une majorité de commentateurs, j’ai toujours hésité à critiquer les médecins. Il y a d’abord la complexité du dossier, mais surtout une sorte d’admiration mythique pour ces gens qui sauvent des vies, de telle sorte qu’il est difficile de conclure devant leurs revendications répétées qu’ils se conduisent souvent comme de simples commerçants qui veulent augmenter une marge de profit déjà plus que respectable et que, pour y parvenir, ils sont prêts à recourir au chantage et à la pire des propagandes.

Le chantage, c’est la menace permanente du départ vers les États-Unis ou le Canada anglais, chantage qui ne s’est jamais concrétisé dans les faits. À la fin des années 1960 et au début des années 1970, les collèges de médecins, appuyés par les millions de dollars fournis par l’American Medical Association, ont mené une lutte de propagande contre l’assurance hospitalisation et l’assurance maladie, médecine socialiste comparable à celle des bolcheviques.

La propagande, quant à elle, a toujours été constante : « Dans les conditions actuelles, nous ne pouvons assurer des soins de qualité, et le système met la santé publique en danger », dit-on à chaque négociation salariale, même si, depuis trente ans, la performance du système public, malgré des problèmes indéniables, n’a fait que des progrès. Le dernier message télévisé de la Fédération des médecins spécialistes, qui nous montre ce malade perfusé, anonyme dans la foule, marchant inexorablement vers une mort implicite, démontre une absence de responsabilité civique proprement scandaleuse. Encore une fois, ces gens nous disent implicitement qu’ils se situent en dehors des normes que la société accepte. Ce sont des dieux.

* * *

Quand un enseignant sort de l’université, il pose sa candidature dans une commission scolaire. Il soumet ses notes et espère qu’on lui trouve un emploi qui ne soit pas très loin de chez lui. Il fait de la suppléance, remplit des tâches dans lesquelles il n’est pas spécialiste, travaille dans des milieux défavorisés. On pourrait dire la même chose de tous les métiers pratiqués au Québec, sauf deux : les avocats et les médecins. Les avocats ne gueulent jamais à propos de leur salaire, sauf s’ils sont procureurs de la Couronne. Ils prennent le risque d’aller généralement en pratique privée et de gagner de l’argent en observant les lois du commerce ignoble qui est le leur. Tant pis s’ils ne réussissent pas. C’est pour cela qu’il existe des avocats très riches et des avocats très peu riches. Les avocats, dans le fond, ne se prennent pas pour d’autres. Ils se prennent pour des plombiers. Ils sont toujours trop chers. Mais les médecins, eux, sont les papes de la vie, les dépositaires de notre bien-être. Les médecins, ce n’est pas rien, c’est la vie.

L’OCDE a souligné dans plusieurs études qu’un des principaux problèmes du système de santé est le mode de rémunération à l’acte. En effet, pour accepter l’instauration du système de santé public, ils se sont taillé un mode de mise en marché de leurs services absolument surréaliste. La très grande majorité des actes médicaux qu’ils posent est remboursée automatiquement par l’État, mais ils ont trouvé le moyen, en plus de cette sécurité absolue, d’agir comme des pigistes ou des entrepreneurs privés. De plus, pour s’assurer que leur part du gâteau financier ne diminue jamais, ils ont convaincu les gouvernements successifs de limiter le nombre de nouveaux médecins et d’interdire concrètement l’engagement des médecins étrangers. Cela s’appelle un marché fermé et monopolistique. Moins il y a de médecins, plus la rémunération minimale augmente en fonction de la croissance des actes faits. Ce n'est pas sorcier.

Pour des raisons que je ne comprends pas, tous les gouvernements ont généralement plié devant le lobby médical. Cela tient probablement à la peur politique d’affronter franchement et ouvertement cette profession qui, ici, est mythique et dont les membres, de tous les professionnels, sont les plus estimés et les plus admirés par la population.

Le ministre Legault, jeudi, s’est opposé à la propagande des médecins spécialistes. J’aurais aimé qu’il le fasse plus vigoureusement et qu’il dénonce cette démagogie de bas étage, digne des politiciens les plus abjects. Il aurait pu en profiter pour rappeler à ces gens que comparativement à tous leurs confrères de l’Occident (à l’exception des États-Unis, où la médecine est devenue un vulgaire commerce), les spécialistes jouissent ici d’un statut et de revenus infiniment supérieurs et privilégiés. Il aurait pu leur rappeler qu’au bout du compte, ils sont des salariés du gouvernement et non des entrepreneurs privés, et que s’ils veulent prendre le risque du privé, ils n’ont qu’à le faire en sortant du régime. Il aurait pu enfin leur dire que des centaines de médecins spécialistes européens, tout aussi compétents qu’eux, seraient plus qu’heureux de venir s’installer au Québec pour doubler ou tripler leur revenu. Il n’a pas osé le faire ; je le fais donc à sa place, convaincu que, dans son for intérieur, il n’est pas loin de penser comme moi.
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Denis
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MessageSujet: Re: La réalité de la médecine au Québec   La réalité de la médecine au Québec - Page 2 Icon_minitimeVen 27 Jan 2012 - 5:13

Le délai de deux ans pour subir une coloscopie est un exemple des graves lacunes du système de santé actuel, dénoncent des députés de l'opposition.

« Le système est incohérent. Il faut tout réorganiser et rapidement », déplore la députée du Parti québécois et porte-parole de l'opposition officielle en matière de santé, Agnès Maltais.

Hier, le Journal dévoilait que les patients qui attendent un test de dépistage du cancer du La réalité de la médecine au Québec - Page 2 307141 doivent patienter deux ans à l'hôpital général du Lakeshore, à Pointe-Claire.

« Deux ans, c'est ridicule, croit aussi François Bonnardel, député de la Coalition avenir Québec. On met des milliards dans le système chaque année, et on a encore les mêmes problèmes. On ne peut pas continuer comme ça. »

Liste d'attente régionale

Par ailleurs, ni l'Agence de la santé de Montréal, ni le ministère de la Santé et des Services sociaux ne peuvent estimer l'attente moyenne pour ce test dans les hôpitaux.

Selon Agnès Maltais, la solution passe par une liste d'attente régionale.

« Il faut qu'on soit en mesure d'envoyer les gens où il y a de la place, croit-elle. Tant qu'on n'attaquera pas sérieusement le problème du cancer, les gens vont payer le prix au coût de leur vie. »

Vers la mixité ?

Parallèlement, l'attente pour une coloscopie au privé est d'environ une semaine, et coûte au moins 500 $. De son côté, François Bonnardel croit que la solution passe par la mixité du système.

« Ça permettrait de vider les listes d'attente. Il ne faut pas voir le patient comme une dépense, mais comme un revenu. »
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MessageSujet: Re: La réalité de la médecine au Québec   La réalité de la médecine au Québec - Page 2 Icon_minitimeMar 17 Jan 2012 - 12:43

Le nombre de cancers du La réalité de la médecine au Québec - Page 2 307163 diagnostiqués à Québec a presque doublé au cours des 10 dernières années. Le dernier bilan du Centre des maladies du sein de l'Hôpital du Saint-Sacrement fait état de 926 nouveaux cas de cancer du sein en 2010 dans la région de Québec, par rapport à 523 en 2000.

Cette donnée n'étonne pas la Dre Louise Provencher, compte tenu du vieillissement de la population et qu'un des principaux facteurs de risque est l'âge. Dans 85 % des cas, cette maladie apparaît après 50 ans.

Avec l'accroissement du nombre de cancers diagnostiqués, les visites au Centre des maladies du sein de l'Hôpital du Saint-Sacrement augmentent d'année en année pour des suivis, des examens, des diagnostics. En 2010, il y a eu plus de 23 600 visites au Centre Deschênes-Fabia.

Au Québec, on évalue qu'il y a plus de 5000 nouveaux cas de cancer du sein qui sont diagnostiqués par année et qu'il y a 1400 décès. Selon d'autres données, une femme sur neuf risque d'avoir un cancer du sein au cours de sa vie et 1 sur 28 en mourra.


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Denis
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MessageSujet: Re: La réalité de la médecine au Québec   La réalité de la médecine au Québec - Page 2 Icon_minitimeMar 6 Déc 2011 - 11:58

Et sur un plan plus grand public, la médecine au Québec n'aime pas trop les critiques. Il y a bien la Coalition cancer qui émet des communiqués sur des sujets d'intérêts public mais on apprend qu'elle est subventionné par les compagnies de médicaments ce qui la place dans une position dangeureuse de conflit d'intérêts. Peut-être que les gens de la coalition réussisent à bien travailler quand même pour l'instant mais le fait en dit beaucoup sur le gouvernement du Québec qui n'offre pas de subventionner au lieu des compagnies de médicaments cet organisme de démocratie qui est fort utile aux gens qui ont le cancer qui, par manque de forces physiques, ont peu de chance de se retrouver dans la rue spontanément pour contester telle ou telle décision.

Le Mardi 6 décembre 2011

La Coalition Cancer, les pharmaceutiques et Yves Bolduc

Hier, mon collègue Alain Dubuc est revenu sur ce faux scandale qu’est le financement de la Coalition Cancer par des compagnies pharmaceutiques. La Coalition Priorité Cancer mène depuis des années un combat de sensibilisation difficile auprès de l’État. Difficile, parce que militer pour une meilleure organisation des soins aux cancéreux, ce n’est pas sexy ; difficile parce qu’il est question de structures, de budgets, de mentalités, d’organisation. La Coalition est du bord des patients, dans un domaine où les patients n’ont pas la tête au militantisme…

Bref, Le Devoir a sorti, la semaine dernière, cette information : la Coalition est financée, en partie, par les compagnies pharmaceutiques. Je dis « sorti », mais ce n’était pas un secret, c’était connu. Était-ce d’intérêt public ? Oui, dans le contexte où la Coalition Priorité Cancer a milité pour que Québec défraie les coûts de certains médicaments anti-cancer qui n’étaient pas couverts par la régime public. On peut y voir un lien de cause à effet. Mais, comme l’explique Dubuc, le « scandale » qui a suivi…

… est du rigorisme puritain, parce que cette hypothèse, en apparence logique, ne résiste pas à l’examen des faits. Cette coalition n’a jamais caché l’origine de ses donateurs, bien en vue sur son site. Donc pas de problème de transparence. Les compagnies ne siègent pas aux instances décisionnelles de l’organisme. La quasi-totalité des revendications de l’organisme ne portent pas sur les médicaments.

La lutte au cancer au Québec est mal organisée. Ce n’est pas, je me répète, sexy du tout, comme sujet. Mais l’Ontario et la Colombie-Britannique ont des modèles de lutte au cancer intégrée, ces provinces ont des agences qui sont des leaders dans le domaine, du diagnostic au traitement en passant par la prévention de la maladie et la tenue de registres de tumeurs. Au Québec, nous sommes tellement désorganisés que Statistiques Canada, dans certaines études nationales sur le cancer, est volontairement exclu : nos données sont jugées trop peu fiables pour faire partie de ces études !

Qui dénonce cette désorganisation qui, au final, nuit aux patients québécois ?

La Coalition Priorité Cancer. Quelques oncologues plus indignés que la moyenne des ours, qui ont le temps et la passion de se lancer dans le débat public. Comme Denis Soulières, qui écrivait ceci au Devoir, récemment, dans la foulée de cette affaire :

En pur politicien, le ministre discute de l’éthique des autres, alors que bien d’autres sujets doivent faire l’objet de notre attention. On n’a pas discuté après le symposium des réels problèmes éthiques et moraux venant du fait que de multiples médicaments pour le traitement du cancer ne sont pas disponibles au Québec, que leur évaluation est faite en vase clos par des fonctionnaires qui répondent à des critères économiques établis par leur employeur (le gouvernement), que les statistiques québécoises en matière de lutte contre le cancer sont incomplètes et passablement désastreuses par rapport à d’autres provinces canadiennes.

C’est qu’Yves Bolduc, ministre de la Santé, s’est permis un commentaire désobligeant sur la Coalition Priorité Cancer. Il s’est interrogé sur l’éthique de l’organisation, dans la foulée de ces révélations…

Le Dr Bolduc n’a jamais été personnellement éclaboussé par ces nombreuses histoires à l’éthique élastique qui ont affligé quelques-uns de ses collègues libéraux. Tant mieux pour nous tous. Mais, justement, sachant tout ce que l’on sait sur les influences qui ont plané sur la Grande Famille Libérale, depuis trois ans, la justice et la décence commandent que quand il s’agit de l’éthique des autres, le ministre mette des gants blancs. Surtout quand il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Évidemment, pour se racheter, Yves Bolduc pourrait annoncer que si la Coalition largue son financement pharmaceutique, Québec compensera sur une base récurrente l’équivalent des sommes perdues. On parle, dans le grand ordre des choses, de pinottes, ici…

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Denis
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MessageSujet: x   La réalité de la médecine au Québec - Page 2 Icon_minitimeMer 14 Jan 2009 - 19:00

La réalité de la médecine au Québec - Page 2 20090114-100700-g

L'Hôpital Maisonneuve-Rosemont vient de réussir un coup fumant en rapatriant un éminent médecin québécois exilé aux États-Unis depuis 2001, preuve que l'exode des cerveaux va parfois à contresens.


C'est tout un coup de filet pour l'établissement montréalais. Le Dr Martin Guimond est une sommité en greffe de moelle osseuse chez les leucémiques et auteur d'un article scientifique dans la réputée revue Nature, un fait extrêmement rare pour un Québécois.


«Ils m'ont courtisé, et j'ai décidé de venir», dit le médecin qui travaillait jusqu'à récemment au National Institutes of Health, reconnu comme le plus grand centre de recherche de la planète.


Offres alléchantes


Titulaire d'un doctorat de l'Université de Montréal, il a passé les huit dernières années en Ohio et à Washington, où il a fait une importante découverte sur la régénération de cellules essentielles au fonctionnement du système immunitaire après une greffe de moelle. Il est aussi derrière une technique révolutionnaire de greffe chez des leucémiques pour qui tous les traitements ont échoué.

C'est notamment l'expertise de Maisonneuve- Rosemont en greffe de moelle osseuse, alliée à son tout nouveau centre de thérapie cellulaire, l'un des meilleurs du monde, qui a attiré le Dr Guimond.


«L'hôpital a une bonne réputation internationale et la Fondation a tout mis en oeuvre pour que j'aie les outils nécessaires pour poursuivre mes recherches», dit-il.


Le spécialiste était pourtant décidé à faire carrière aux États-Unis et avait reçu plusieurs offres alléchantes, dont certaines du secteur privé.


«J'avais des options. Après quelques années, tu te fais connaître et tu deviens attirant pour les Américains», raconte le principal intéressé.


«C'est sûr qu'aux États-Unis, il y a beaucoup de financement pour la recherche, admet-il. Mais l'État ne s'occupe pas autant de la santé de sa population qu'ici.»


Martin Guimond occupe maintenant un poste de chercheur adjoint de l'Université de Montréal, affilié à Maisonneuve-Rosemont. Il participe aussi à l'enseignement. «Mais je me consacre presque à cent pour cent à ma recherche.»
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MessageSujet: Re: La réalité de la médecine au Québec   La réalité de la médecine au Québec - Page 2 Icon_minitimeSam 25 Aoû 2007 - 11:38

Scandaleux...et quand il ose encore vous le dire...!

j'ai perdu en 2004 il a 3 ans un ami en 15 jours d'un cancer foudroyant au foie et aux poumons
le "toubab" lui a dit qu'il avait un cancer mais il n'a même pas eu le temps de comprendre ce qu'il lui arrivait, il a été pris en soins paliatifs de suite le 31/08 et le 15/09 il décédait...il venait d'acheter sa maison (mettre sa femme à l'abri du besoin) il devait être à la retraite en mars 2007, il venait d'avoir 57 ans...!!
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Denis
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MessageSujet: La réalité de la médecine au Québec   La réalité de la médecine au Québec - Page 2 Icon_minitimeSam 25 Aoû 2007 - 11:12

partie d'article pris sur le net


Ce n’est un secret pour personne, le système de santé roule sur du temps emprunté et l’oncologie n’échappe pas à cette règle. Certains spécialistes peuvent voir jusqu’à 60 patients en une seule demi-journée. Faites le compte, ça n’a pas de bon sens, s’insurge le Dr Dubé. «Quand je finissais mes journées, j’étais dégoûté. Je me sentais comme un technicien ultraspécialisé; je faisais de l’excellente médecine, mais je n’avais plus de temps pour aider mes patients. Quand vous achetez une voiture, le vendeur peut passer des heures avec vous, mais moi, je passais moins de cinq minutes à annoncer à quelqu’un qu’il n’y avait plus grand-chose à faire et qu’il allait bientôt mourir.»
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